J’ai cru à une blague. Il y a eu un sondage, puis un commentaire de journaliste, puis un autre. Sur une radio, puis une autre. Puis à la télé. Puis un autre sondage. Puis des rappels. Puis des confrères de confrères et consoeurs effaré(e)s qu’on se pose cette question.
Au départ, à l’origine de cette excitation soudaine, une déclaration de Marine Le Pen qui ne supporte pas qu’on classe son parti et elle-même à l’extrême droite.
Pauvre biquette…
Le Merle Moqueur (aka Suzanne) évoque les idées de gauche de Marine Le Pen sur l’école. Pourquoi pas ? Qu’est-ce donc que cela change ? Le grand jeu des étiquettes a ceci d’épuisant qu’il est sans fin. Il est par exemple grossièrement insuffisant d’accuser Valls d’être comme Sarkozy ou Le Pen. Je ne dis pas qu’on n’a pas le droit de critiquer ses déclarations (je l’ai fait et le referait). Mais politiquement, Valls n’a aucune alliance en cours, passée ni à venir avec l’autre bord de l’échiquier politique, et encore moins avec Marine Le Pen.
La politique est une question d’alliance et d’idées. Les deux vont de pair.
Cyril rappelle ainsi sur son blog que le « FN fait parti de l’Alliance Européenne des Mouvements Nationaux, mouvement qui regroupe le BNP (parti d’extrême-droite britannique), le Jobbik (parti d’extrême-droite hongrois) et la flamme tricolore (parti d’extrême-droite néofasciste italien). »
Le FN est à l’extrême des droites que certaines ont rejoint.
Politiquement, idéologiquement.
Point.
Alors, allez, lâchons-nous, un p’tit sondage !
Un commentaire ? Lâchez-vous… poliment.