Au risque de prendre quelques coups (numériques), je vais m’étonner de cet accès de violence blogosphérique lu chez un confrère. J’en suis d’autant plus désolé que la chose tombe l’exact jour où j’écris un billet contre cette immonde confusion propagée à droite selon laquelle Melenchon et Le Pen seraient blanc bonnet et bonnet blanc.
Acte 1: Mélenchon traite le SPD et Hollande de « caniches » de Merkel. C’est public, attesté, et peu courtois. Je ne juge pas, ici, le fond, mais simplement la forme.
Acte 2: deux confrères expliquent, séparément, combien Mélenchon se trompe. ils auraient pu/dû parler aussi cru et dru pour se faire comprendre? Ecrire que Mélenchon est un « gros naze« , un « immonde traître aux petites gens qu’il prétend défendre » ? Ils ne l’ont pas fait. Leurs billets sont moins violents, dans la forme, mais critiques sur le fond. Rien de plus. Il s’agit de Nicolas puis d’Elie Arié. Sacrilège !!!
Acte 3: Gauche de Combat, dont la plume est toujours acérée, s’emporte à son tour contre les deux précités. Les termes sont « crus » et « drus » dans un titre sans équivoque « Lettre au Jack Russel de Jegoun (et, accessoirement, aux caniches de Merkel…)« .
Que retenir de cette « petite » joute ? Une seule chose, l’Unité n’est pas pour demain. Et pour celles et ceux qui sont déçus par le gouvernement, et pas convaincus par son opposition, elle les laisse au bord du chemin.
La rage qui devient haine fait grimacer et rend peu séduisant.
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