« Papa, quelles sont tes résolutions ? »
Je n’ai pas répondu si facilement. Diverses personnalités politiques se sont livrées à l’exercice publiquement. Comme Guillaume Garot, un ancien proche de Ségolène Royal, ministre délégué à l’Agroalimentaire:
2014. Résolution 1: et si on parlait aussi de ce qui va bien ? Résolution 2 : croire en nos forces. Résolution 3 : oser ! #HappyNewYear
— Guillaume GAROT (@guillaumegarot) January 1, 2014
J’ai du chercher les miennes, ça peut servir de « guidance » pour le reste du temps, comme disent les Américains. La lecture des commentaires ici est également très utile. Et comme un appel du destin, mon ami Nicolas a livré les siennes et appelé les nôtres.
(1) Cesser de débattre de « vrauchitude » (« vraie gauche », « fausse gauche », etc) . Préférer les vrais sujets aux querelles d’étiquettes. J’en ai suffisamment raconté ici et ailleurs pour juger inutile d’y revenir.
(2) Critiquer quand c’est nécessaire, critiquer pour améliorer ou comprendre ce qu’il faut améliorer. Donc critiquer Hollande car on a voté pour lui, et qu’il est aux commandes. Critiquer son opposition de gauche parce qu’on aimerait qu’elle se réforme. Critiquer la droite classique et extrême parce qu’on ne peut se résoudre à leur retour. Réévaluer l’échange, c’est-à-dire la recherche du compromis acceptable.
(3) Conserver tous les liens nécessaires au débat tant qu’ils sont acceptables. Couper les ponts avec l’équipe Hollande serait inutile puisqu’elle est aux commandes. Couper les ponts avec l’opposition de gauche serait absurde puisque nous partageons des valeurs. A chaque billet, tweet ou commentaire critique, depuis mai 2012, je m’attends à une volée de bois vert venant d’anciens amis, proches ou sympathisants. C’est ainsi. Il faut résister à deux attitudes – celle de la riposte agressive (j’y ai cédé parfois, j’avoue); à celle de l’auto-censure (ie éviter d’écrire de peur de vexer ou choquer).
Un commentaire ? Lâchez-vous… poliment.