En France, quelques dizaines de partis et d’associations de gauche se sont mobilisées samedi pour défiler.
1. Sans surprise, on s’est disputé sur les chiffres, 25.000 contre 100.000 ? Plus surprenant, le spectre était (un peu) plus large que d’habitude. Du Front de gauche, bien sûr; mais aussi quelques socialistes, et des écologistes d’EELV.
2. Les mots d’ordre n’ont pas changé. L’opposition de gauche maintient son hostilité sans compromis contre Hollande. Comment fera-t-on l’unité ? Au-delà des partis en présence, pour qui demain pourrons-nous tous voter ensemble ?
3. Manuel Valls confirme qu’il concentre les feux. C’était attendu. Quoiqu’on dise du caractère droitiste ou pas de l’actuel locataire de Matignon, force est de constater que sa nomination fut et reste un mauvais signal que d’aucuns voudraient ignorer.
« La nomination de Manuel Valls est mieux qu’un tract pour manifester le 12 avril » Olivier Besancenot
4. Cette manifestation est apparue prématurée à quelques-uns. Défiler 5 jours à peine après le vote de confiance du gouvernement Valls, n’est-ce pas aller vite en besogne ? Non. Pourquoi faudrait-il attendre ? Les annonces de Manuel Valls sont-elles si révolutionnaires qu’elles méritent un peu d’attente ? Le mouvement a été lancé il y a quatre semaines, avec un appel de 200 personnalités. Les délais sont courts avant le prochain scrutin.
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