Je ne déteste pas Manuel Valls, mais la rancoeur est forte, l’opposition manifeste. Comment Valls pourrait avoir notre confiance puisque :
(1) le discours s’adapte si souvent à l’auditoire. Au Medef, il adore l’entreprise. Devant ses anciens proches députés, il fustige… le Medef. Que la vie est belle, que la ficelle est énorme !
(2) Ni ce discours, ni les actes qui en découlent ou qui en procèdent n’ont fait partie d’un quelconque vote ou débat en 2012. Ne revenons plus là-dessus.
(3) Manuel Valls plaide un pragmatisme-girouette qui se révèle pour l’heure inefficace.
(4) Manuel Valls n’eut pas le courage d’appeler un chat un chat, et un tournant un tournant.
Que reste-t-il ?
Rien.
Lui, tout seul, là bas, face à quelques centaines de députés tétanisés.
#soyonsfiers était le « hashtag » qui devait habiller la relance des slogans du discours sur les réseaux sociaux.
Sans rire.
Un commentaire ? Lâchez-vous… poliment.