ça fait flipper.
Je ne reviendrai pas sur les raisons d’un blog anonyme. L’ennemi, on le connait tous, c’est Google. Et bloguer anonyme permet aussi d’attirer l’écoute sur ce que l’on dit, pas ce que l’on est. Faites l’essai. Prenez un billet d’un « éditorialiste » connu par exemple. Retirez son nom, et lisez son billet à voix haute. Le texte a souvent moins de gueule, et on se dit qu’on aurait pu l’écrire soi-même (Je vous conseille l’exercice avec Christophe Barbier).
Mais il y a anonymat et anonymat. Certains « trolls » me reprochent mon anonymat. Ils se trompent. Ils devraient me lire, fouiller dans mes billets passés. Ils sauraient qui je rencontre, d’où je viens, comment je vis.
A force de persévérance et de durée, le blogueur anonyme se construit une seconde vie. Il s’est créé une réputation. Il perd l’anonymat des débuts. On peut retracer son évolution, retrouver ses premiers écrits.
Il a un passé sur la Toile.
Edvige, où es-tu ?
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