C’est une faute politique, a commenté mon confrère Authueil.
Je n’en suis pas si sûr.
Car rien n’est si certain dans cette « affaire », qui est, par ailleurs, sans intérêt.
1. Valérie Trierweiler n’appelle pas à voter pour Olivier Falorni mais lui prodigue un encouragement manifeste.
« Courage à Olivier Falorni qui n’a pas démérité, qui se bat aux côtés des rochelais depuis tant d’ années dans un engagement désintéressé. »
2. Ce socialiste dissident refuse toujours de se retirer au profit de Ségolène Royal à la Rochelle, avait même appelé au soutien de l’électorat UMPiste ce mardi matin. Tous les ténors du PS se sont dépêchés, enfin, de soutenir la présidente de Poitou-Charente. Même François Hollande a rompu son silence politique pour afficher son soutien à Ségolène Royal. @Valtrier agit donc à l’envers de son camp politique. C’est le signe d’une indépendance.
3. Olivier Falorni était un proche de combat politique de François Hollande. Il est assez évident qu’il l’est resté malgré sa dissidence. François Hollande et Valérie Trierweiler ont le droit d’assumer des amitiés.
4. On se serait passé de ce soutien de @Valtrier, mais on devrait aussi s’en fiche pas mal. Les affaires de la France ne tournent pas autour de la Rochelle, comme elles ne tournaient pas autour d’Hénin Beaumont. C’est encore de l’excitation médiatique à deux balles !
Au risque de surprendre, la répartition des rôles entre les deux membres du couple élyséen me semble judicieuse à l’égard d’Olivier Falorni: disqualification politique par François Hollande, soutien amical par sa compagne.
J’ai trop amis sarkozystes pour ne pas comprendre.
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