Rassurez-vous, les récents problèmes de sûreté nucléaire ne concernent pas la France.
Juste la Belgique.
Je regardais notre nouveau chaton familial, lisais distraitement quelques tweet-clashs qui parfois animent notre univers virtuel.
Puis… boum… Je tombe sur cette information, publiée par les Echos.
Nucléaire : l’Europe se mobilise pour évaluer les risques de fissures dans des réacteurs.
Les fissures suspectées sur la cuve d’un réacteur nucléaire en Belgique, près d’Anvers, menacent d’avoir des répercussions importantes en Europe. Des anomalies similaires pourraient exister sur des installations situées dans d’autres pays, entraînant de facto des questions sur leur fonctionnement. (…) Le réacteur numéro trois de Doel a été fermé et le restera au moins jusqu’au 31 août. En cause, des « milliers de défauts » repérés sur la cuve, selon l’AFCN, qui pourraient provoquer des fissures. (…) L’origine du problème tiendrait à un défaut dans la production de l’acier de la cuve. En ligne de mire, la société néerlandaise Rotterdamsche Droogdok Maatschappij (RDM) qui a fourni la structure. Or cette entreprise, aujourd’hui disparue, a livré des cuves identiques à 21 autres centrales dans le monde. Parmi elles, le réacteur numéro deux de la centrale de Tihange, près de Liège, où une inspection débutera cette semaine.
Mais ce n’est pas le plus cocasse, le plus terrifiant. Un problème de cuve ? Il n’y a qu’à la remplacer, me direz-vous ! Et bien non. C’est que le bas blesse…
La réparation est « quasi impossible », prévient le journaliste.
La société néerlandaise Rotterdamsche Droogdok Maatschappij a fourni 22 cuves de réacteur dans le monde. Dix d’entre elles sont installées aux Etats-Unis, une en Argentine et neuf en Europe.
Le remplacement d’une cuve de réacteur n’a jamais eu lieu dans le monde. Considérée comme quasi impossible, la réparation d’une cuve est à éviter parce qu’elle pourrait faire apparaître de nouvelles tensions dans la paroi.
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