C’est ce qu’une féministe saoudienne, Manal al-Chérif, a découvert, puis relayé.
Depuis la mi-novembre, les « gardiens » (père, époux, frère ou tuteur) reçoivent par SMS un message les informant quand la femme qu’ils « gardent » franchi les frontières du royaume d’Arabie Saoudite.
« Les autorités ont recours à la technologie pour surveiller les femmes », déplore la romancière et éditorialiste Badriya al-Bichr, dénonçant « l’état d’esclavage dans lequel est maintenue la femme saoudienne ».
source: AFP
Ce traçage électronique s’ajoute à la « feuille jaune » qu’elles doivent faire signer à leur « gardien » pour sortir du territoire.
Cette affaire me fait penser au projet de long métrage de Riad Sattouf, en cours de production d’après quelques sites spécialisés. Une fiction « fantaisiste » où les rôles sont inversés. Les hommes sont interdits de travail, cloitrés à la maison, socialement sommés d’obéir à la gente féminine. J’imagine la réaction de nos mâles saoudiens, pour ceux qui tomberont par hasard sur le dit film.
Dans un pays imaginaire dominé depuis deux mille ans de main de fer par les femmes, Jacky, un jeune gueux au physique attrayant, a le même rêve que tous les garçons de son âge : avoir la chance d’être choisi comme époux par la fille de la présidente et avoir beaucoup de petites filles avec elle. Hélas, son rêve se voit contrarié par son beau-père.
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