j’ai cru à un poisson d’avril en plein janvier. Mais c’est vrai. Voici que Twitter déplafonne le nombre de caractères utilisables sur son réseau (140).
Il parait que c’est une question de survie.
Quand ces réseaux sociaux (Facebook il y a 12 ans, puis Twitter il y a 8 ans) sont apparus, gratuitement, simplement, on a crié de joie et de bonheur. Chacun réalise aujourd’hui qu’il n’y a rien de gratuit. Nos usages se paient par une captation inédite dans l’histoire de l’Humanité de nos données et de nos comportements personnels. Il semble fort probable que la génération 20/30 ans soit trop fragile ou abusée, toute émerveillée par la chose. Je suis plus confiant pour celle plus jeune, qui est née dedans, avec les premiers problèmes, les premiers abus de cette rezocial-manie.
Cette affaire de Tweets-qui-se-rallongent est une sacrée bonne nouvelle. En 140 caractères, Twitter a raccourci la pensée, aggravé les échanges, précipité les désaccords. Il est loin le temps des premiers mois du réseau quand nous échangions simplement. Twitter est devenu une caisse de résonance incroyable. Un outil formidable, certes, quand arrivent des moments graves comme els attentats de novembre. Un outil quotidiennement parfois détestable à force de subir bons mots et autres trollatiques attitudes.
Avec davantage de caractères, on peut espérer que la pensée humaine (quand elle est présente) s’exprimera avec davantage de solidité et moins de raccourcis.
Bref.
Bonne année !
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