Les 5 ravages de l’affaire Baupin.


C’était le scoop du jour, France inter et Mediapart réunis, grâce à l’incroyable et nécessaire travail des journalistes Lénaïg Bredoux et Cyril Graziani.

Des femmes dénoncent les pressions et agressions sexuelles du député

9 mai 2016 | Par Lénaïg Bredoux

Mediapart et France Inter ont recueilli des témoignages sur des faits pouvant être qualifiés d’agression et de harcèlement sexuels attribués au député de Paris Denis Baupin. Quatre élues ont décidé de briser l’omerta et parlent à visage découvert. Vice-président de l’Assemblée nationale, Denis Baupin a récemment quitté la formation écologiste EELV. (lire la suite)

« Plus d’une centaine » de textos en six mois. « Dans mon cas à moi, c’est uniquement des harcèlements par texto, qui ont commencé à l’automne 2011, au moment des désignations internes pour les élections législatives », raconte l’élue EELV au Mans. « Je reçois un jour un coup de fil de Denis Baupin, que j’avais déjà croisé mais que je ne connaissais pas plus que ça. Il me demande de le soutenir, j’accepte. Et le premier SMS est arrivé quelques heures plus tard. Il y en a eu plus d’une centaine sur une période de 4 à 6 mois. Je les ai gardés très longtemps. C’était des messages extrêmement explicites », témoigne-t-elle sur Europe 1. » (lire la suite)

Prenons le sujet dans l’ordre, pour refouler le dégout pour la fin.

#1- Denis Baupin est élu d’un parti politiquement exemplaire sur l’égalité hommes/femmes (parité des candidatures, des élu(e)s, des ministres quand il y en a, etc). Pour le simple (et ancien) supporteur d’EELV que je suis, la nouvelle provoque au-delà du dégout. Comme une envie de sanction définitive et irréfléchie, l’oubli des simples et évidentes réflexes de présomption d’innocence. Baupin dément, on attend la suite, la confrontation avec 8 femmes, élues et du même parti.

#2- L’affaire est publique mais aussi « intra-EELV« : il sera difficile de clamer que c’est un complot politique. Le porte-parole d’EELV a eu aussi la bonne explication: « Je suis secrétaire national d’EELV donc il y a un double sentiment : honte que ce soit arrivé chez nous et fierté de voir que c’est chez nous que la parole s’est libérée. L’élément déclencheur a été la tribune des femmes journalistes dans Libération ». Oui, chez EELV, le linge se lave en public.

#3- Denis Baupin emporte dans ce bordel sa compagne Emmanuelle Cosse, ministre récemment débauchée d’EELV dans les circonstances que l’on sait par la Hollandie en fin de mandat. Pour le gouvernement, cette affaire est une bombe à fragmentation, un truc qui vous détruit de l’intérieur.

#4- A la fin, je pense à ma fille, ma femme, ma mère, mes grands-mères. Quand on est un homme, on garde ses couilles, sa libido, et tout le reste dans sa tête. On laisse les femmes, nos femmes, vos femmes, nos égales à l’état de respect que tout être humain(e) mérite.  Je pense à l’omerta qu’il faut briser, simplement et fermement. Le dégout est incroyable.

« Des Baupin, il y en a un certain nombre en politique et au Parlement. » Authueil.

#5- Baupin conteste « l’idée de harcèlement ». La formule est choisie. Il a démissionné de sa vice-présidence de l’Assemblée. Son avocat explique: « Monsieur Denis Baupin conteste fondamentalement l’idée de harcèlement sexuel et plus encore d’agression sexuelle, lesquels lui sont totalement étrangers« . Il conteste « l’idée », la formule est curieuse.

31 réponses à « Les 5 ravages de l’affaire Baupin. »

  1. Je suis désolé ma réponse est sous le coup d’une réaction épidermique car c’est du à ma déformation professionnelle. Je ne supporte pas l’injustice d’où qu’elle vienne. En effet, ma formation de juriste me fait dire que ces allégations fallacieuses de personnes qui en concomitances se sont réveillées subitement après dix ans et plus ne sont pas dignes d’élues de la République ou personnes autres… De quel droit sont-elles juges et parties. En effet, en droit pénal on ne peut être juge et partie. C’est un des principes fondamentaux du code pénal et du code de procédure pénale… Au lieu de se servir des médias elles auraient du comme tous citoyens responsables et avisés déposer une plainte auprès d’un service de police. Après enquête, le procureur de la république aurait apprécier de l’opportunité des poursuites. Dans le cas présent cela ressemble à un règlement de compte non prouvé pour l’instant. Pourquoi avoir attendu si longtemps…. à savoir que la prescription est de trois ans dans le cas d’un délit pénal… Qu’espèrent-elles ?

    1. En effet il s’agit sûrement d’une déformation…. Parce que dans votre cas vous n’avez pas à juger à ce stade de la culpabilité de Baupin ni des accusations portées par ces femmes ….

    2. Avatar de Hélène dici
      Hélène dici

      Il y la formation de juriste et il y a la réalité sur le terrain.

      Pour des faits de violences ayant entraîné la mort en 2007, l’état à été condamné pour faute grave, due à son inaction.

      Alors imaginez vous pour une plainte de harcèlement sexuel …

      Malheureusement, ce que peut gagner la victime pour ce genre de plainte est au minimum d’être mise au placard, et au pire d’être black listée dans le milieu où elle travaille.

      Ceux qui refusent de voir la réalité en face, se trouveront toujours confrontés aux enquêtes journalistiques, alors que prendre le problème en amont en temps et en heure éviterait que les choses sortent au plus mauvais moment et sous forme de scandale.

      http://www.lexpress.fr/actualite/societe/justice/femmes-battues-que-fait-la-police_1545243.html

      1. Oui Hélène….et les réactions de certains, sans même savoir l’issue de cette histoire, démontrent déjà pourquoi les victimes mettent du temps à parler et parfois se taisent définitivement…

        1. Avatar de hélène dici
          hélène dici

          Et oui …

      2. (oup’s je t’avais pas vu) ..Bisoux
        dici et jusqu’à la fin de mes jours (ça prendra un certain temps ?)
        ni envie de discourir,

      3. Bon texte, comme d’habitude. Merci Hélène

    3. Aliocha s’étonne elle aussi du procédé, pose une réflexion plus poussée en évitant de déclarer, en dehors de toute preuve, les allégations comme fallacieuses, et indignes les victimes potentielles :

      Du scandale médiatique comme outil de régulation

  2. C’est curieux, vous semblez encore plus dégoûté par cette affaire qu’à la suite des multiples viols, agressions sexuelles, vols, coups et blessures, dont se sont rendus couplables des hommes musulmans sur des femmes européennes (1088 plaintes déposées pour la seule ville de Cologne) lors du dernier nouvel an.

    Votre point numéro 4 en devient comique, s’il n’était pas simplement pitoyable et révélateur d’un deux poids deux mesures et d’une moralité à géométrie variable (pour rester courtois).

    Alors un petit conseil amical pour vous aider à surmonter le dégoût et soigner vos crises d’estomac fragile: tirez en les mêmes conclusions qu’après les viols de Cologne, c’est à dire: on en prend acte mais n’exagérons pas trop l’affaire, hein, des fois que ça puisse faire le jeu du FN ou d’un quelconque adversaire politique.

    1. c’est curieux comme vous avez besoin de faire un parallèle entre ces deux affaires: relisez ma conclusion du billet écrit sur Cologne (dont le propos n’était pas sur les faits mais sur l’amalgame) ->>> https://sarkofrance.wordpress.com/2016/01/13/la-haine-contre-les-migrants-de-cologne/
      bonjour chez vous.

      1. J’ai relu, Juan, j’ai relu… L’éternelle pirouette du padamalgam (qui ne vous a pas empêché, par contre, de nous glisser Le Pen et nazi dans la même phrase, mais bon, c’est pour la bonne cause, hein?) et du relativisme érigé en combat antiraciste.
        Beaucoup de femmes ont du se sentir vaaachement rassurées en lisant les propos du camp du bien après ces événements.
        Je concède un truc à Tchaf: j’ai lu bien pire sur d’autres blogs et d’autres journaux.

    2. « Estomac fragile », dit Anton. Il n’a pas tort : toute cette belle envolée d’indignation lyrique pour une poignée de textos cochons et deux mains au cul dans un couloir, franchement…

      Ce qui est amusant, c’est le profond désarroi que l’on sent chez vous, du fait que M. Baupin (parfaitement innocent à l’heure qu’il est, rappelons-le tout de même) appartienne à un parti « irréprochable sur la parité » ; comme si cela avait quoi que ce soit à voir avec ceci ; comme si les discours politiques et la libido se situaient sur le même plan et pouvaient marcher main dans la main.

      Et puis, Anton n’a pas tort : on va a connu moins chichiteux avec la vertu des dames au moment des « festivités » de Cologne et d’ailleurs. Mais je me tais car je sens bien que je risquerais de tomber dans le péché majeur (et probablement mortel) : l’amalgame…

      (L’amalgame, qui est précisément ce que semblait rechercher M. Baupin.)

      1. peut-être que le reproche n’est pas le mieux dirigé ici. Je n’ai pas eu le sentiment que l’auteur de ce blog se soit livré au scandaleux étouffement de l’affaire de Cologne, contrairement à bien d’autres, pour des motifs à mon avis mal pensés.(*)

        Sur beaupin, je vois que autheuil en connaîtrait d’autres. Pourquoi ne donne-t-il pas leurs noms? Je croyais qu’il fallait lutter contre l’omerta? Je suis peut-être plus énervé par le bal des indignations standardisées auquel on assiste aujourd’hui, que par les faits. Quoi, personne ne savait? Personne n’a pris 5 min pour encourager une victime à un dépôt de plainte? Ou au moins de main courante? Et il y en a d’autres? Qui ? Je veux savoir quel bulletin choisir en conscience dans deux ans.. et si cela entraîne un certain renouvellement du personnel politique, tant mieux.

        (*)Camilleri, dans un de ses polars de la série montalbano, décrit un piège encore plus tordu: quand on veut vraiment enfoncer quelqu’un dans le scandale, on n’en parle pas, car cela laisse la rumeur prendre le relai. Les journalistes qui n’ont pas voulu couvrir cologne devraient lire plus de polars.

        1. Camilleri, les médias, et le scandale… (in « la forme de l’eau »)

          « Ils mangèrent en parlant de manger, comme il advient toujours. Après avoir évoqué le souvenir de crevettes de rêve qu’il avait goûtées dix ans auparavant chez Fiacca, Zito critiqua le degré de cuisson et désapprouva la totale absence d’un soupçon de persil.
          — Comment se fait-il qu’à Retelibera, vous êtes tous devenus anglais ? attaqua sans préavis Montalbano, alors qu’ils étaient en train de boire un blanc que c’était un élixir, déniché par son père du côté de Randazzo.
          Une semaine auparavant, il lui en avait apporté six bouteilles, juste une excuse pour rester un peu ensemble.
          — Dans quel sens, anglais ?
          — Dans le sens que vous vous êtes gardés de couvrir Luparello de merde comme, en d’autres occasions, vous l’auriez sûrement fait. Tu comprends, l’ingénieur meurt d’infarctus dans une espèce de bordel à ciel ouvert, au milieu des putes, des macs, des pédales, il a le pantalon baissé, il est franchement obscène et vous, au lieu de saisir au vol l’occasion, vous vous alignez et vous étendez un voile pudique sur la manière dont il est mort.
          — Ce n’est pas dans nos habitudes de profiter comme ça, dit Zito.
          Montalbano éclata de rire.
          — Fais-moi un plaisir, hein, Nicolò ? Va cagner, va, toi et toute ta Retelibera.
          Zito rit à son tour.
          — C’est bon, voilà comment les choses se sont passées. À quelques heures de la découverte du cadavre, maître Rizzo s’est précipité chez le baron Filò de Baucina, le baron rouge, milliardaire mais communiste, et il l’a prié, il lui a demandé les mains jointes que Retelibera ne parle pas des circonstances de la mort. Il a fait appel au sens de la chevalerie qu’il paraît que possédaient, dans l’Antiquité, les ancêtres du baron. Comme tu sais, le baron a en main quatre-vingts pour cent des parts de notre station. Et voilà.
          — Et voilà mon cul. Et toi, Nicolò Zito, qui t’es gagné l’estime de tes adversaires parce que tu dis toujours ce que tu dois dire, tu réponds « À vos ordres » au baron et tu te couches.
          — De quelle couleur ils sont, mes cheveux ? rétorqua Zito.
          — Roux. Rouges.
          — Montalbano, moi, je suis rouge dedans et dehors, j’appartiens à l’espèce en voie d’extinction des communistes méchants et revanchards. J’ai accepté, convaincu que ceux qui demandaient de passer sur les circonstances de la mort pour ne pas souiller la mémoire du malheureux lui voulaient du mal et non du bien comme ils tentaient de le faire croire.
          — Je n’ai pas compris.
          — Et moi je t’explique, innocent. Si tu veux faire oublier vite fait un scandale, tu dois en parler sans arrêt, à la télévision, sur les journaux. Tu en mets et remets des couches, tu en fais des tonnes ; au bout d’un moment, les gens commencent à en avoir plein le dos : Mais qu’est-ce qu’ils nous gavent avec cette histoire ! Mais ils n’ont pas bientôt fini ? En quinze jours, l’effet de saturation est tel que personne ne veut plus entendre parler du scandale. Compris ?
          — Je crois que oui.
          — Si, au contraire, tu fais un grand silence, le silence commence à parler, à se multiplier, les rumeurs incontrôlées se multiplient, elles n’en finissent plus de grossir. Tu veux un exemple ? Tu sais combien de coups de fil nous avons reçus à la rédaction, justement à cause de notre silence ? Des centaines. Alors, c’est vrai que l’ingénieur, des filles il s’en faisait deux à la fois, dans la voiture ? Alors, c’est vrai que l’ingénieur, il aimait faire le sandwich, et pendant qu’il baisait une putain, un nègre le besognait par-derrière ? Et la dernière, de ce soir : Alors, c’est vrai que Luparello, il offrait des bijoux fabuleux à ses radasses ? Il paraît qu’on en a trouvé un au Bercail. À propos, tu ne sais rien de cette histoire ?
          — Moi ? C’est sûrement du pipeau, mentit tranquillement le commissaire.
          — Tu vois ? Je suis sûr que d’ici quelques mois, il y aura un connard qui viendra me demander si c’est vrai que l’ingénieur s’enculait des mouflets de quatre ans pour se les manger ensuite farcis de châtaignes. Il sera couvert de merde pour l’éternité, ça deviendra une légende. Et maintenant, j’espère que tu as compris pourquoi j’ai répondu oui à qui demandait l’enterrement de l’affaire. »

  3. Baupin ?, je croyais que c’était un chanteur, en tout cas le voilà en tête du hit-parade médiatique avec un gros tube éditorial !

    1. Et puis (je ne voudrais pas tomber dans le graveleux) mais si on met phonétiquement la première et la deuxième syllabe de son nom au féminin, çà laisse pantois…

      1. A force d’être mondialement connus à l’intérieur de leur parti, certains écologistes ont la grosse tête !

        1. avis aux insoumis (piqué sur FB)

          Christine Duplaissy
          31 min
          Votre attention SVP !
          Message urgent de la part de Claire Bouthillon :
          Dans le cadre de la manif contre le 4-.3 qui se déroule depuis environ 18h : les flics ont reçu consigne de réagir TRÈS vite :ils isolent les groupes, et apparemment, les réseaux sociaux sont brouillés sur les tel portable ! Claire est avec un petit groupe isolée de 60 à 70 personnes bloqué-e-s entre les Invalides et Air France, apparemment, d’autres petits groupes sont isolés ailleurs et des nasses se mettent en place partout pour les piéger par groupes isolés : elle me rappelle dès qu’elle peut,régulièrement, si possible, si incidents graves : je suis rentrée pour vous tenir informé-e-s par le biais de mon ordi à la maison !!!
          A suivre !!!
          Prévenez, peut-être, juristes et avocat-e-s sympathisant-e-s à notre cause ! Merci !

          19h35 : Claire Bouthillon :
          Suite du feuilleton de nos amis de nos ami-e-s manifestant-e-s contre le 49.3 bloqué-e-s aus Invalides : un représentant du syndicat « Solidaire » a parlementé avec les flics sur la pelouse des Invalides où ils sont complètement « serré-e-s » par la police : la « commissaire » leur laisse le choix, soit un groupe de flics vient les chercher 3 par 3 pour les « accompagner » au métro « Invalides » afin qu’ils et elles rentrent chez eux, soit un groupe de flics les « encadre » (3 par 3 aussi ??? !!) pour les emmener rejoindre le reste du groupe qui se tient de l’autre côté du pont, face aux Invalides :infantilisation totale « les jolies colonies de vacances, Merci Valls et Merci n’Hollande et Merci tout le P$ !! ça serait à mourir de rire si ça ne présentait pas tous les symptômes d’une dictature qui ne veut pas dire son nom !

  4. Et Lellouche de comparer cette affaire à une affaire de  » bonnes femmes » …..d’autres prennent partie en doutant uniquement parce que ces femmes n’ont pas parlé plus tôt ….mais quelle que soit l’issue de cette affaire ( il est présumé innocent) les réactions de certains en disent long sur leur mépris….et ce sont ces gens là qui décident de notre destin !

  5. bon-ben prendre acte, sinon fleurir qql juron (non merci)
    certes c’est fatigant.. les états d’âme et sentiments (alors ‘bon pour la sieste’ ?!) épi ce globe qui n’arrête pas de tourner !
    de Panama à Lesbos, de Calais à Raqqa..
    manquerait plus-que des bonnes femmes nous fasses chier,
    elles nous feraient croire (ah je les connais!) que leurs lardus poussent du wagonnet dans une mine, ou plus drôle nous fabriqueraient des baskets !
    ..sans déconner,

    je le dis assez: « sourd et regarder ailleurs » c’est le pied !
    ou, en parlant de boite (hier j’oubliais) celle que je préfère, ..si on a le choix n’est-ce pas, la case « je pige rien » encore mieux que « rien à foutre », alors la garantie (sécurité!) d’être peinard.
    D’ailleurs, même pas je me plains ! il me suffit de faire beauf dans mon bled, et roule ma poule !
    ..merde, des voisins..
    Ahh Robinson C, lui a tout compris ! (une fois qu’il a fait du feu; et se choper un Vendredi: son week-end réussit !)

    voiloù,
    l’abus, le quotidien, le silence..
    le chantage, humiliation pression, ..la culpabilité
    c’est les autres ! (chouette !)
    heureusement qu’il y a la politique, hein les mecs,

    ps, 1) je déteste le lynchage (ou alors de masse ? mais ça a un autre nom)
    2) j’aime les copines ! alors des bises, ..prend ça Sylvie,
    et, j’anticipe: merci les Femen
    ah oui ma devise (mais n’a pas de verbe, ça va couiner ?)
    – « les femmes et les enfants d’abord »

    1. Bises aussi Ti Suisse

  6. Je sens que, ici comme ailleurs, la curée est bien partie. Et de préférence contre un homme qui ne fait, à ce jour, l’objet d’aucune plainte : c’est plus commode, on ne risque pas d’être contredit. Et vas-y que je te rajoute le petit couplet obligé (avec majuscules intégrées siouplaît !) sur les Violences faites aux Femmes, sur la vilaine Omerta (qui, en général, n’est rien d’autre qu’un refus de la délation), sur le terrible Mutisme des Victimes, etc.

    C’est grand, la semaine va être cocasse.

  7. Avatar de alain bobards
    alain bobards

    La notion de harcèlement est trop vague : où s’arrête le harcèlement, où commence la violence , Et ce, qu’il s’agisse de harcèlement sexuel ou moral . Exemple : on traite quelqu’un de sale bougnoul, de sale juif ou de sale blanco ; s’agit-il d’une injure ( qui mérite seulement le mépris ) ou d’une violence morale, qui mérite un procès ? C’est une question d’appréciation personnelle, difficile à faire figurer dans le code pénal .
    Maintenant, coller une bonne baffe dans la tronche du harceleur sexuel, c’est, aussi, une façon de lui faire savoir son désaccord . C’est plus compliqué dans le cas du harcèlement moral .

    1. « coller une bonne baffe dans la tronche du harceleur sexuel, c’est, aussi, une façon de lui faire savoir son désaccord . »

      Mon épouse, si elle fréquentait ces lieux, préconiserait plutôt le coup de genou donné de bas en haut, de façon à faire remonter les gonades jusqu’aux amygdales : très dissuasif, d’après elle.

  8. certes, « on en a chopé un » ..cf. lynchage ou l’arbre qui cache la forêt (des deux, y a t-il un glorieux ?)
    n’ira pas en prison /Ouf ! ..ou son contraire,
    la Justice si-laxiste (ça dépend les jours ? ..je m’y perds)

    lui je m’en fous (ça dépend les jours; de mes accointances, ou de x possibilité capacité de lui shooter les boules)

    reste ‘le-victime’
    en trois mots: « il est chiant » (mieux au masculin)

    sans dèc, ..s’il y avait « moins de victime »
    on se mettrait moins sur la gueule ?! (c’est de leur-faute !)

    ps, comme tout le monde (prévoyant) j’ai un avocat, une arme, et un avocat (pas vous?)

  9. confucius aurait dit « le fric et le cul, sont les deux mamelles du terrien. »

    mais ce n’est pas sûr..

  10. Voila un homme qui se permet des privautés sur des femmes.
    Voici des femmes qui, étant liées à la politique, bien informées des lois, ne portent pas plainte car leur  » parti » , réputé féministe, en souffrirait!!!

    Le choix en est devenu cornélien, mon parti ou mes fesses? Etre ou avoir, mon honneur ou ma place?
    Il parait même qu’une d’ entre elles se confiant à un ami ( sic de l’ ami) a eu comme réponse : il a recommencé ?
    Si la première avait eu du cran, les autres ne l’ aurait pas subie.
    Honte aussi aux tristes sires de ce parti qui font semblant d’ ignorer les saloperies de ce type. Preuve encore une fois que la politique pourrie tous ceux qui l’ approche.
    Ce scandale arrive bien à point après des nominations de ministres et à l’ approche de positionnement pour les prochaines  » recherches » de futurs candidats..

  11. Dites vous avez entendu : Au Brésil, la présidente destituée pour avoir caché ( trafiqué ) les comptes publics.
    Dans notre pays des droits de l’ homme et du citoyen, cela est impossible. Nous serions obligé d’en élire un nouveau tous les ans ( et encore )
    Autre nouvelle: Le prix de kg de cerises est envisagé aux environs de 50€….soit 330 francs, soit 33000 ancien francs .
    Il parait que le soleil, la pluie, un parasite, ( non, pas lui )la précocité le climat…..oblige à faire ce prix! . Qui a dit : achetez français

  12. (Brasil) casse-toi Dilma ! ..épi cé tout,
    rend le Pouvoir à-la-droite, ..elle adore ça,
    ..épi cétout

Un commentaire ? Lâchez-vous… poliment.