« Je propose aussi de centrer l’assurance-maladie sur un panier de soins de base. Il ne s’agit pas de faire une médecine à deux vitesses mais de bien répartir les rôles entre ce qui doit être couvert par la solidarité et l’assurance-maladie et ce qui incombe aux choix individuels et aux organismes complémentaires. » François Fillon, programme présidentiel, novembre 2016
On peut s’interroger, enfin, sur la santé politique de François Fillon. Sa mesure-phare sur la Sécu a été assumée, puis retirée du programme. Mais ce n’est pas tout.
Le nouveau chouchou de la droite stagne, souffre et se défend. La Vroite deviendrait-elle complexée à nouveau ? La semaine passée, Fillon est dans les Alpes Maritimes. Son déplacement a un thème comme toute opération de com’ : « immigration, sécurité et terrorisme ». Sur France info, l’une des 50 conseillers politiques de Fillon se défend de tout amalgame. La Vroite, à la différence de l’extrême droite, n’assume ni sa haine ni ses amalgames.
Puis le voici contraint de corriger publiquement Laurent Wauquiez. L’ancien soutier sarkozyste venait de réclamer « davantage de social« , entendez – le retour de la défiscalisation des heures supplémentaires. Cet unique symbole du « travailler plus, gagner plus » de l’ancien quinquennat a couté 2,5 milliards d’euros par an et accéléré la destruction d’emplois. Fillon n’en veut plus puisqu’il ne veut même plus d’heures supplémentaires sur-rémunérées (sic!).
Fillon a aussi du mal avec ses soutiens cumulards qui voudraient qu’ils abrogent vite une loi Hollande qui entre en vigueur cette année. Ou encore avec Gérard Darmanin, ex-sarkofan, qui se trompe sur les « 39h payées 39 » des fonctionnaires.
Décidément…
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