Voilà, c’est fait.
Après la démission de Nicolas Hulot, voilà ce qui reste de la politique écologiste du gouvernement Macron, de l’hypocrisie et du brassage de vent.
La démission de Hulot est un bol d’air.
Il ne s’agit pas trouver tous les mérites à un homme après l’avoir critiqué 15 mois durant.Hulot reste Hulot, il reste ce qu’il est. Il est criticable pour ce qu’il a fait et, surtout, n’a pas fait.
Mais on peut applaudir sa décision de démission, et comment il l’a mis en scène. Son retrait est fracassant, et à la hauteur de l’écoeurement qui a du le saisir après 15 mois au gouvernement.
Nous pouvons comprendre cet écœurement, nous devons le comprendre. Nous le partageons chaque jour, chaque heure, chaque minute.
Hulot a giflé Macron et ses suppôts de la pire et de la meilleure des façons qui soit: brutalement et sans prévenir. Il est le premier à le faire, le premier dans cet ensemble informe et désormais infirme qu’est la Macronista, cet ensemble politique composé d’archi-convaincus et de mous sceptiques, d’anciens centristes devenus extrémistes du libéralisme violent et d’opportunistes du pouvoir à claquer la porte en dénonçant l’hypocrisie du prétendu « nouveau monde. »
Espérons que cette démission serve d’électro-choc chez quelques macronistes, mais surtout dans l’opinion. La défense de l’environnement devrait être un sujet transverse, qui influe sur toutes les politiques d’un gouvernement.
Merci pour ce moment, Nicolas Hulot, un merci sincère et sans arrière pensée.
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