N’ayez pas peur des yoyos de la Bourse


Les Bourses replongent, après quelques jours d’acalmie. L’euro chute face au dollar (1,28€ mercredi), le barril de pétrole a perdu 53% de sa valeur depuis son plus haut niveau de juillet, et nous, et nous, et nous.

Sous l’emprise des médias, du chocs des unes de journaux, des titres assénées sur fonds de musique sentencieuse, le glissement de 2% de la Bourse faisait frémir il y a encore 3 semaines. Aujourd’hui, inutile d’avoir peur. Les bourses sont entrées dans l’ère du yoyo. Comme un poulet qui zigzage la tête tranchée, elles montent, baissent, s’euphorisent, se dépriment.

Des milliers de traders diplômés de plus belles écoles de commerce ou de mathématiques transpirent comme s’ils étaient les victimes d’un mauvais jeu video.

Chaque jour, la Bourse se ridiculise. Elle était pourtant nécessaire. La bourse met en contact ceux qui ont du capital avec ceux qui en ont besoin. Une description simple qu’un ancien prof me répétait il y a 20 ans.

Intuile d’avoir peur. Il faut faire le dos rond. Espérer passer entre les gouttes, que l’économie réelle reprenne le dessus. Compter et enterrer les morts du mirage boursier, les retraites par capitalisation, l’actionnariat populaire, les subprimes à la Française, les fonds de pension, le mythe des placements sans risques.

L’euro chute ? Et alors. C’est sas doute la meilleure nouvelle depuis la création de la devise européenne.

« Wall Street s’effondre » titre LE FIGARO. Qui va pleurer ?

Revoyer le caricatural mais talentueux AMERICAN PSYCHO.

Une réponse à « N’ayez pas peur des yoyos de la Bourse »

  1. Météo :

    Pour demain, météo France publie un avis de grand frais sur la bourse. Les fortes chutes des cours de la journée pourraient bien entrainer une avalanche de traiders des toits sur les trotoirs de Wall Street. Couvrez-vous bien. Ce mauvais temps pourrait bien durer une grande partie de l’année 2009.

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