Agences de notation : ne nous trompons pas de combat.


A gauche et même dans mon camp chéri écolo, on aimerait qu’une agence européenne et publique de notation remplace les Moody’s, Fitch et Standards and Poors. Même à droite, et pas que chez les souverainistes, on n’aime de moins en moins les agences de notation.

J’avoue, je n’approuve pas.

1. Critiquer le thermomètre ne sert à rien. Mais critiquer la fiabilité du thermomètre est indispensable.

2. Les Etats s’endettent sur les marchés financiers. C’est le vrai problème. Que des agences déclarent ensuite qu’ils sont surendettés ou pas est en principe parfaitement légitime. Pourquoi gueuler contre le banquier qui vous a prêté l’argent que vous lui avait demandé ?

3. Les Etats, quand ils sont gouvernés par le droite, préfèrent la dette à l’impôt. La Sarkofrance est l’un des meilleurs exemples qui soient. Sous Sarkozy, le déficit budgétaire est dû aux deux tiers aux défiscalisations, à un tiers à la crise (perte de recettes + plan de relance).La solidarité a un coût qu’il faut assumer. C’est tout.

 

 

5 réponses à « Agences de notation : ne nous trompons pas de combat. »

  1. Si nous devions appliquer ce thermomètre de rentabilité à ce gouvernement et aux bourgeois qui prétendent faire contre poids dans « l’opposition », il ne resterait plus personne aux places douillettes qu’ils occupent depuis si (trop) longtemps. Car en terme de rapport qualité/prix, ils nous coûtent un max pour une rentabilité nulle. Jugeons les juges, affamons les affmeurs et surveillons les surveillants. ARAMIS

  2. « Les Etats, quand ils sont gouvernés par le droite, préfèrent la dette à l’impôt. La Sarkofrance est l’un des meilleurs exemples qui soient. Sous Sarkozy, le déficit budgétaire est dû aux deux tiers aux défiscalisations, à un tiers à la crise (perte de recettes + plan de relance).La solidarité a un coût qu’il faut assumer. C’est tout. »

    La « solidarité » on finit par ne plus savoir ce que cela veut dire tant elle a été détournée de son sens. Ce mot est devenu synonyme de « bisounourdise »… de dépenses d’illuminés idéalistes déconnectés des réalités du tiroir caisse.

    C’est la question des FINALITÉS qu’il faut poser et de l’éthique de celles ci. Quelle système, pour QUOI faire , pour QUELLE société au final ?

    (si les religions n’avaient pas été dévoyées il suffirait de reprendre les Messages initiaux c’est exactement de ces questions essentielles qu’ils voulaient nous « entretenir »… hélas… on sait ce qu’il en est advenu… la perte totale du sens et le dévoiement… on le voit tous les jours )

    Quand aux déficits, une très grande part est due aux agios que nous n’aurions pas payés si nous avions pu continuer à emprunter à la banque de france…. Me trompe Je ?

  3. qui contrôle les agences de notation ? Qui va explorer leurs comptes, leurs bilans pour vérifier si elles sont honnêtes ?

  4. et qui s’assure qu’il n’y a pas de conflits d’intérêt car à chaque fois qu’une note baisse la bourse suit et la valeur de nos entrerpises aussi
    tout benef pour les financiers pour lesquels ces agences travaillent

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