La journée de la femme, c’est la journée de la flemme.

L’égalité homme/femme est un combat de tous les jours et j’en ai marre de cette journée commémorative.

Le 8 mars, nous y sommes.  Pas grave.

La veille, seuls les candidats de gauche se sont rendus à la Cigale à Paris. Sarkozy fut hué, et absent.

 

9 réponses à « Journée de la femme ? »

  1. Carla n’était pas à la Cigale ?

    1. elle est trop modeste

  2. Avatar de lefuturprésident
    lefuturprésident

    L’étalage de ses misères intimes par le sortant: encore un abaissement de la fonction et de la république. « self-indulgence » dirait-on ailleurs. Indécence, dira-ton ici.Compassion pour lui-même, agressivité et dénigrement pour autrui: 2 faces jumelles de Nicolas le petit. Parler de soi, se plaindre de ses malheurs pour excuser ses fautes quand le pays va mal, les Français qui ont « impacté » le poids des réalités doivent-il encore impacté cela? Je dis: Redressemnt!

  3. La journée de la femme est utile pour réveiller (peut-être) ceux qui n’ont pas conscience de ces inégalités ; ce matin, sur France-Inter, Dominique Blanc a lu un manifeste des femmes arabes (j’ai pris en cours) sur l’état de leur liberté par rapport aux hommes, je pense que, tombant dans les bonnes oreilles, cela peut servir.
    Pour les autres, effectivement, c’est tous les jours, la journée de la femme, et pas seulement de la femme…

  4. Les journées commémoratives, surtout en ce qui concerne les droits, en générale, sont faites, justement pour relancer l’action et rappeler au monde que pas grand’chose ne s’est produit et qu’il faut relancer la machine ! Le jour où il n’y aura plus de  » journée  » c’est que les droits ( entre autres ) seront respectés et que notre civilisation aura admis que … » tous les êtres humains appartiennent à la même espèce et proviennent de la même souche. Ils naissent égaux en dignité et en droits et font partie intégrante de l’humanité .  » !
    Article 1, de la Déclaration de l’UNESCO sur la race et les préjugés raciaux !

  5. « L’égalité entre femmes et hommes aura été atteinte lorsqu’une femme incompétente aura obtenu le même poste qu’un homme » Françoise Giroud dixit!

  6. Françoise Giroud me paraît un peu prétentieuse, en ce sens.

    Cette phase laisse supposer qu’il n’y a pas de femmes au même poste qu’un homme ou, s’il y en a, elles sont forcément compétentes.

    Le bon sens et un minimum d’objectivité devraient nous permettre de constater que la première supposition n’est pas vraie.

    La deuxième, un tantinet dogmatique, tend à exclure par elle-même la réalisation de l’objectif visé: l’égalité.

    Dans tout combat, continu ou ponctuel, pour parvenir au succès doit porter un minimum de crédibilité dans sa cause. Autrement, il se vide de sens.

    On ne va pas polémiquer d’avantage, c’est la fête des femmes. Allez! retour à la boîte de chocolat. Le régime sera pour lundi…

  7. […] cette occasion très particulière de la Journée internationale des droits des femmes, où il est d’usage à la fois de fêter ces droits, mais également de faire un bilan […]

  8. La journée internationale de la femme, elle est fêtée tous les jours de l’année sur plusieurs pages des livres de Cheick Oumar KANTÉ.

    Quelques extraits :

    « Féminiser le plus possible toutes les… chasses gardées masculines demeure un impératif catégorique. Pour espérer, dans tous les domaines, voir se profiler une autre donne à une échéance raisonnable ! La proportion d’hommes, dans le monde, ayant dicté les choix qui ont conduit aux impasses actuelles étant si énorme, je ne peux que faire mienne l’affirmation en décembre 1949 d’une des mères de la Constitution allemande, Hélène Weber :
    « Un état dominé uniquement par des hommes est la ruine des Peuples. » »

    Tiré de « À Dongora coulera à nouveau la rivière » (p.185), Riveneuve éditions, Paris 2011.

    ***

    « Et c’est bien d’une « émasculation » salutaire du pouvoir en France qu’il s’agit, d’un dosage raisonnable du taux de testostérone dont l’excès, toute comparaison faite, est plus dévastateur en politique que dans le cyclisme (…)
    À n’en pas douter, une vraie manière française de diriger différemment – de façon non saignante, propre, apaisée, innovante et efficiente – sera inaugurée quand elle sera féminine !
    Ainsi, des Marianne très bien incarnées occuperont-elles le Palais de l’Élysée, au gré des futures alternances, non pas de façon virtuelle mais de manière réelle, après avoir trôné de longue date sur tous les autels de Mairies. »
    (…)
    « La délicatesse, la persévérance, la fermeté dans l’élégance, l’amabilité sans la sensiblerie – qui ne caractérise pas, de toute façon, les femmes en particulier –, l’imagination sans cesse aiguillée par la raison, ces qualités réunies (…) aideront à dégager la politique hexagonale de l’ornière dans laquelle elle s’est trop longtemps embourbée.
    Et puis, féminine [pas n’importe laquelle, bien sûr !], la Voix de la France aiderait le monde entier – on est en droit de l’espérer – à se frayer d’autres chemins que ceux des maquis somaliens, afghans, irakiens… que certains présidents hégémonistes, modèles de quelques-uns des aspirants français à l’investiture suprême, ont encouragé à prendre de façon si tragique. »

    Tiré de « Vivement une Présidente ! », article invitant à voter pour Ségolène Royal en 2005, publié sur divers sites Internet et repris dans « Pourquoi, diable, ai-je voulu devenir journaliste ? » Menaibuc, Paris, édition augmentée 2007 (p.217).

    ***

    « (…) On en arrive presque à devenir honteux de ressasser que [la Guinée] est bénie par la nature et, [vraiment maudite], du seul fait de ses hommes ! Mais, Guinée signifie femme en soussou. Et, comme les murs porteurs de l’édifice tiennent encore un peu grâce à la gent féminine qui a toujours veillé sur eux comme à la prunelle de ses yeux, c’est assurément avec le temps des Guinéennes que se produira le sursaut tant attendu. »

    Tiré de l’article « Guinée : En attendant le big-bang ! » (p.229) id

    ***

    « (…) Les [Maîtres du Piédestal] (…) ont suggéré à la nouvelle arrivée – la dernière, espèrent-ils – de se reconvertir à la cueillette pour son plus grand bonheur de fille, de femme, d’épouse et de mère, comme va devoir le faire, de toute façon, toute la gent féminine des lieux.

    Prenant la juste mesure du prochain combat à livrer, certes anachronique depuis longtemps dans son pays d’origine même, la réplique instantanée que s’est donnée Marie-Pierre, sous le regard ahuri, des chasseurs [lesdits Maîtres] est cinglante.

    – Je me les brûlerai peut-être ou je me les gèlerai ! Mais il n’est plus question pour moi – je devrais dire: il est hors de question pour nous – de faire machine arrière !
    – En nous sont mortes et enterrées toutes vos icônes conventionnelles: les douces moitiés, les tendres compagnes, les reines, les concubines, les amantes, les courtisanes, les nymphes, les dulcinées, les muses, les sirènes, les figures de proue, les figurines en verre, les bustes en albâtre, les statuettes en ébène, les ombres sur les billets de banque, les transparences sur les bons de trésor, les flous artistiques sur les timbres-poste…
    – Nous avons, en somme, décidé de redevenir partout les amazones que nous n’aurions jamais dû cesser d’être mais, cette fois, nous les mettrons bien en valeur nos seins fermes, fiers et érigés !
    – En vraies « salopes », nous allons reprendre nos places de « chiennes de garde » de la société ! Et, vous avez tout intérêt à bien vous tenir car, nous disposons d’armes d’une autre puissance que les vôtres !
    – Si vous n’y prenez… garde, d’ailleurs, c’est à un piédestal plus haut, cent mètres en l’air pour être très précises, que nous allons vous expédier, vous et tous ceux qui vous ressemblent.
    – Ne riez pas, nous saurions vous envoyer en l’air dans des cabines de pilotage de grues condamnées, qu’il vous serait impossible de manier pour redescendre. À bon entendeur salut !

    Le pittoresque et la véhémence des propos surprennent un peu mais d’une prof de philo de son état, auteur de quelques ouvrages féministes et écologiques, il ne fallait pas s’attendre, de toute évidence, à la moindre indulgence envers des nostalgiques du temps et des mœurs des cavernes ! »

    Tiré de la nouvelle « Le savoir-vivre informatique » (p.31) du recueil « Le bogue réparateur ! » l’Harmattan, Paris, 2005

    ***

    Bonne Fête à toutes les Femmes et non pas aujourd’hui, seulement, mais hier déjà, puis demain, après-demain et tous les jours à venir !

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