Une catastrophe comme Fukushima vous fait désespérer de la vie. Depuis l’évènement, il y a tout juste un an, le Japon a connu un pic de suicides. J’entends les critiques, « c’est des Japonais », « Ils sont bizarres », « ils ne sont pas comme nous ».
Nous sommes tous pareils.
Quand Fessenheim sombrera d’un micro-tremblement de terre, la France subira le même choc.
Je peux soutenir François Hollande et resté anti-nucléaire de base. L’anti-sarkozysme s’est logé entre les deux causes.
En mai 2011, 3 375 personnes se sont donné la mort, soit plus d’un dixième du total annuel et plus de 20 % par rapport au même mois de l’année précédente. Selon les statistiques de la police et du gouvernement, le nombre de suicides a atteint 30 651 en 2011. « Un sentiment d’anxiété s’est diffusé au sein de toute la société japonaise après la catastrophe et nous soupçonnons cela d’avoir été un facteur aggravant », a déclaré un responsable du gouvernement. Il a ajouté que le nombre de suicides a été particulièrement élevé parmi les hommes de 30 ans.
Une catastrophe nucléaire précédée d’un tsunami, c’est la prise de conscience que le monde peut s’arrêter.
Lisez La Route, et reparlons-en.
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