C’est un ami et confrère qui m’avait fait cette réflexion. Aveuglé par la campagne et l’effort, je n’y avais pas pensé. J’avoue, mea culpa. La réflexion, la voici: heureusement que Ségolène Royal n’a pas été élue présidente de l’Assemblée nationale. Avec son ex-compagnon à l’Elysée, l’image aurait été curieuse pour qui n’aime ni le népotisme, ni les conflits d’intérêts, ni la République reprochable qu’on nous a légué en mai dernier.
Je ne m’étais pas fait cette réflexion, malgré ou à cause de mon soutien à l’ex-candidate à la présidence de 2007. La question mériterait nombre d’échanges. Peut-on être aveuglé par ses soutiens ? Bien sûr.
Au moins étais-je convaincu d’autre chose: Ségolène Royal ne peut pas être ministre d’un gouvernement sous présidence Hollande. C’est triste mais c’est comme ça. Ce serait trop étrange, la diversion serait trop forte. On ne cesserait de penser à leur ancienne relation. Les rapports avec les autres ministres seraient déséquilibrés.
J’ai lu qu’elle accusait Valérie Trierweiler de bloquer sa nomination éventuelle.
Elle interdit à François de me nommer ministre, c’est ça, la vérité »
On ne sait pas si l’accusation est vraie. Elle a été rapportée dans l’un de ces trop nombreux ouvrages qui se régale du « trio Trierweiler/Royal/Hollande ».
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