J’ai reçu une étrange proposition, un spam électronique, un truc pour mes obsèques. Je sais bien que mon âge est truqué sur les reseaux sociaux. Mais quand même. J’ai pensé à un coup du destin. La coïncidence fut de recevoir la chose le jour même où je passais de l’autre côté de la barrière.
J’ai lu les copines, telles Elooooody et Cycee. Comme d’autres, elles ont été agréablement surprises par Valls.
Notre propension collective à entrer dans le jeu de la personnalisation extrême de la politique, y compris dans les colonnes de ce blog et sous ma plume, est assez inutile. Comme dirait Cécile Duflot, je n’ai rien de personnel avec Manuel Valls. Il est la goutte d’eau d’un vase qui s’est rempli depuis un an.
L’autre soir, je retweetait Jegoun et un con m’est tombé dessus sur Twitter en nous traitant, Nicolas et moi, de « putes socialolistes ». Outre sa vulgarité crasse, le pauvre garçon ne voyait pas son erreur. Cette pratique politique là traîne encore ici ou là. J’ai bloqué cet abruti, pour nettoyer ma Tweet-Line.
J’étais gravement satisfait de voir Ségolène Royal, l’une des rares politiques que j’ai soutenu longtemps, parvenir enfin à un grand ministère. Puis, j’ai réalisé que ce n »était plus le problème. Ségolène Royal est une chic dame, qui fera peut être du bon boulot. Tout comme Najat (conservée) ou Fleur (virée). Le Foll est une forte tête qui dégagera Hortefeux d’un coup de menton.
Là n’est cependant plus le problème.
Valls n’est pas plus le problème.
Arrêtons de personnaliser.
On attendait grand et mieux.
On a pareil, en moins bien.
Que le casting du gouvernement nous occupe autant est assez incroyable.
Avez vous noté un quelconque changement ?
Moi pas.
Sauf la nomination d’un mec qui n’a plus sa place, à l’issue d’une trop longue séquence qui a fini par n’être plus la mienne.
Un commentaire ? Lâchez-vous… poliment.