Mardi 23 août 2011, trois mois et 10 jours après son arrestation à l’aéroport de JFK à New-York, Dominique Strauss-Kahn est libre de rentrer quand il veut en France. Le procureur a demandé l’abandon des poursuites. Le New-York Times « Nous ne pouvions pas dire à un jury qu’elle n’a cessé de nous mentir mais qu’il devrait la croire. »
En France, certains socialistes ont évoqué un « gâchis« . Mais de quoi parlent-ils ? L’incompétence en politique n’a plus de limite.
1. On rappellera brièvement que seule l’affaire judiciaire semble réglée. Sur le fond, les relations sexuelles entre un directeur du FMI et la femme de chambre d’un Sofitel n’ont pas été démenties. Le rapport médical de la femme de chambre non plus.
2. On s’interrogera ensuite sur le sens politique de ces brillants supporteurs strauss-kahniens. Auraient-ils préféré qu’une telle affaire nous éclate à la gueule en janvier ou en mars prochain, au plus fort d’une campagne contre Sarkozy, après des primaires que, bien sûr, notre candidat DSK aurait gagné haut la main ?
Sur cette affaire, il n’y a que deux réponses possibles. Celle de Montebourg, très claire : « Je défends des propositions sur une campagne et vous me parlez d’un fait-divers mondial. C’est très difficile, dans toutes les radios, à chaque fois que nous nous déplaçons pour discuter de l’avenir de la France, de discuter d’un fait-divers. »
Celle de Ségolène Royal, tout aussi claire: no comment.
Un commentaire ? Lâchez-vous… poliment.