Donc il aurait avoué un « bisou » déplacé à Tristane Banon. Trois jours avant de s’exprimer dans le JT de 20h de Claire Chazal sur TF1, Dominique Strauss-Kahn faisait l’objet de nouvelles révélations, cette fois-ci de l’Express. Il pensait qu’elle était « consentante« . A l’époque des faits, Tristane Banon et DSK avaient quelques décennies d’écart. Le « biographe officiel » a eu la formule bizarre: « Dominique Strauss-Kahn a démenti fermement toute tentative de viol à l’encontre de Tristane Banon. En revanche, il n’a pas démenti fermement toute tentative de séduction et toute tentative de l’embrasser ».
Si Tristane Banon était ma fille, j’aurai sans doute défenestré DSK. Ce n’est pas une menace mais une cri du coeur.
Je regarderai DSK ce soir. Cet homme s’est grillé. J’attends qu’il ne parle que de lui, de son affaire. Je n’attend qu’une réponse à une seule question: que s’est-il passé à New-York, sept semaines avant le début des primaires socialistes.
Je ne ne veux plus, pour le moment, entendre DSK s’exprimer sur l’actualité du moment. Je ne veux pas qu’il parle des primaires socialistes. Il les polluerait. Je ne veux pas qu’il s’exprime sur la situation financière internationale. Le site de TF1 nous a laissé entendre que le sujet serait évoqué.
Je ne veux plus, pour longtemps, voir DSK dans la vie politique de mon camp.
Si DSK était de mon camp.
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