On s’impatiente. C’est normal, « nous » sommes sur la brèche. Celles et ceux qui commentent, critiquent, militent quotidiennement contre la Sarkofrance rongent leur frein depuis 4 ans, 6 mois et quelques jours. On conseille à Hollande d’agir plus.
1. La surexposition médiatique du camp socialiste pendant les primaires a contraint le PS à une relative disparition des TV et radios. Après 4 ans d’omniprésence médiatique, la droite sarkozyenne n’avait pas compris ni anticipé qu’on puisse autant parler de primaires socialistes. Depuis la mi-octobre, elle s’est brillamment rattrapée.
2. Hollande est là pour s’exprimer à chaque fois que le Monarque décide ou fait semblant de décider, comme vendredi dernier à l’issue du G20, ou lundi soir après l’annonce des nouvelles mesures de rigueur.
3. Critiquer ses prétendues insuffisances de riposte et/ou de programmes fait aussi partie de la stratégie sarkozyenne pour disqualifier Hollande sur son caractère: lisez le Figaro qui assène que Hollande « peine à trouver le ton juste » (lundi) ou le Monde qui titrait (mardi) sur les « premiers flottements » dans la campagne. Ce type d’arguments peuvent marcher, et abuser quelques esprits fragiles qui attendent encore, en 2011, Napoléon. Il faut en tenir compte.
4. Comparer les comportements de Sarkozy et Hollande à ce stade de la campagne n’est pas pertinent. Heureusement que Sarkozy est sur la brèche, ou fait croire de l’être. Il faut avouer qu’il est quand même payé pour ça. Observez simplement le confort plus ou moins discret dont il a entouré. Sarkozy n’aime pas les 35 heures, mais les respecte bien pour lui-même. Sarkozy n’est pas le père-la-rigueur mais un père-flemmard.
Tiens, voilà une prochaine idée de billet.
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