Régulièrement, l’actualité nous fournit ses objets de discordes avec quelques dirigeants socialistes.
Le projet d’aéroport Notre Dame des Landes, près de Nantes en fait partie, comme d’autres (le nucléaire, les OGM, etc).
Pendant la campagne, le sujet avait failli resurgir, mais le contexte de combat avait relativement écrasé les débats. Les opposants, souvent écolo et/soutenus par les écologistes, n’avaient pas eu droit à grand chose.
Ce mardi, des opposants à la construction puérile d’un aéroport ont été chargés par des gendarmes casqués. Ils occupaient le site. A la télé et ailleurs, on préféra s’inquiéter d’un mauvais buzz sur le pourquoi du comment des 39 heures ou des 35 heures.jn
Vous avez bien lu: la construction d’un aéroport… Nous sommes en 2012, la France du renouvellement énergétique, le pétrole bientôt rare et les transports collectifs et terrestres évidemment nécessaires. Prendre l’avion pour aller à Nantes… hum Hum… ce projet est une aberration économique, répètent les opposants.
Je suis un opposant.
Je n’aime pas voir cette image:
Comme dans un mauvais film, la préfecture du coin a livré ce commentaire lénifiant après des « combats » (osons le terme) entre forces de l’ordre et opposants présents sur le site: « Ces interventions se sont déroulées face à des opposants très déterminés dont le nombre a notablement augmenté ce week-end (…) Les forces de l’ordre ont du faire face à de violentes attaques par jets de projectiles et éloigner les groupes d’assaillants par l’usage de lacrymogènes ».
Sur Twitter, tout au long de la journée, nous pouvions lire les témoignages éparses de ces « combats ». C’était bel et bien un affrontement. Dans l’après-midi, EELV s’insurgea. Il était temps et nécessaire. Noël Mamère a renchéri: « Le projet d’aéroport Grand Ouest, défendu de longue date par le Premier ministre Jean-Marc Ayrault, est un symbole des projets dont on ne veut plus, qui sont gaspilleurs, producteurs de gaz à effets de serre et qui sont la trace d’une économie ancienne dont on doit tourner la page. »
Les gendarmes ont tapé.
Trois blessés chez les civils. Comme souvent, la préfecture ou les forces de l’ordre ou les deux ont expliqué qu’il y avait des blessés côté forces de l’ordre. La belle affaire… Des pros !
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